L’entrée du tunnel se trouve dans le secteur de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza et le tracé le fait passer à proximité de l’un des cinq « camps du retour » installés par les organisateurs de la « Grande marche » entamée le 30 mars dernier, dit l’armée israélienne.
Mais la construction de cette infrastructure n’est pas liée à ce qu’Israël voit comme des tentatives d’attaque de sa frontière sous couvert des manifestations. Elle avait commencé après la dernière guerre, en 2014, affirme l’un des porte-parole de l’armée, précisant qu’Israël surveillait l’avancée de ce tunnel.
La construction n’était pas terminée : le tunnel n’avait pas encore de sortie. Mais il avait atteint le territoire israélien. Et ce week-end, l’armée a décidé de le combler avec des matériaux qui le rendent inutilisable. Il s’agissait du tunnel « le plus long et le plus profond », s’est réjoui le ministre de la Défense, Avigdor Libermann : il faisait plusieurs kilomètres de long, selon les estimations de l’armée.
A l’ouverture du Conseil des ministres ce dimanche 15 avril, le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, a affirmé qu’Israël « continuera à lutter contre les menaces souterraines ». Le gouvernement a d’ailleurs lancé la construction d’un mur souterrain avec la bande de Gaza pour empêcher les incursions sur le territoire israélien.